ANR ACSOBRIC

ANR ACSOBRIC

Pilotage de projet

  • Université Bretagne Sud

Responsable de projet

  • Agnes Lecompte, Professeur sciences de gestion, IAE Bretagne Sud

Équipe projet

  • Agnes Lecompte, IAE Bretagne Sud, laboratoire LEGO
  • Isabelle Dabadie, IAE Bretagne Sud, laboratoire LEGO
  • Marine Legall-Ely, IAE Brest, laboratoire LEGO
  • Thibaut Lecompte, Université Bretagne Sud, laboratoire IRDL
  • Yann Guével, Université Bretagne Sud, laboratoire IRDL
  • Laurent Bertrandias, TBS Education
  • Mathieu Alemany-Oliver, TBS Education
  • Yohan Bernard, Université de Franche Comté, laboratoire CREGO
  • Jean-Baptiste Welté, IAE Dijon, laboratoire CREGO
  • Mathidle Szuba, Sciences Po Lille, laboratoire CERAPS
  • Clothilde Saunier, Sciences Po Lille, laboratoire CERAPS

Contact projet

Agnes Lecompte
agnes.lecompte@univ-ubs.fr

Durée

42 mois
1er janvier 2025 – 1er juillet 2028

Budget

437 KE
Projet financé par l’ANR

Partenaires

ANR ACSOBRIC

ACceptabilité de la SOBRIété par les consommateurs face aux enjeux Climatiques

 

Le projet

L’accord de Paris, adopté en 2015 par la CNUCC donne un cap de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial, afin de limiter le réchauffement de la planète. Toutes les catégories d’acteurs doivent contribuer à cette transition (les pouvoirs publics, les entreprises, le monde financier, etc.), notamment les consommateurs à travers leurs choix de consommation (Carbone4, 2019). L’adoption de modes de vie ayant moins d’impact sur l’environnement est appréhendé à travers le concept de sobriété, autrement dit l’idée de se limiter à ce qui est « suffisant » en réduisant globalement son niveau de consommation.  Se pose alors la question des moyens nécessaires pour changer massivement et rapidement les comportements des consommateurs dans un contexte d’urgence climatique (HCC, 2023). Faire reposer ces transitions sur les prises de conscience individuelles est de ce point de vue largement insuffisant. Le projet ACSOBRIC part de l’éventualité d’une sobriété « normative », c’est-à-dire impulsée par les pouvoirs publics et pilotée par des objectifs environnementaux (Francois-Lecompte et Bertrandias, 2024). Dans cette approche, les comportements individuels de réduction de consommation sont encouragés, accélérés voire rendus obligatoires. A titre d’exemple, les pouvoirs publics mettent déjà en place des campagnes de sensibilisation, des mesures de tarification incitative voire de restriction en particulier de l’eau dans certains territoires. Mais qu’en est-il de comportements de consommation à fort impact environnemental tels que la consommation de viande, l’usage de la voiture personnelle et de l’avion ? Un verrou majeur d’une sobriété « normative » est celui de l’acceptabilité par les individus des mesures qui s’imposent à lui car elles renversent la vision dominante d’un consommateur souverain (Heiskanen, Mont et Power, 2014).

ACSOBRIC a donc pour objectif central d’aider les décisions de politique publique en matière environnementale, en (1) identifiant les comportements de consommation sur lesquels faire porter prioritairement des mesures de sobriété normative, ainsi qu’en (2) explorant les mesures de politiques publiques permettant de minimiser le risque de contestation sociale.La réalisation de ce double objectif nécessite en particulier l’analyse des comportements sobre selon deux perspectives complémentaires : leur efficacité d’un point de vue environnemental, ainsi que celle du coût du renoncement pour les individus, inversement lié à leur degré d’attachement au comportement. Cette notion d’attachement combine liens affectifs et dépendance au comportement (Bonnet, Landivar et Monnin, 2021). La combinaison de ces deux dimensions d’efficacité et d’attachement pourrait guider efficacement les politiques publiques en identifiant les comportements à cibler en priorité et d’autres à considérer par la promotion de mesures alternatives et de récits qui rendent le renoncement acceptable.

Cette cartographie des comportements est au centre du projet ACSOBRIC.

Le projet ACSOBRIC s’appuie sur 3 disciplines : marketing (comportement du consommateur), sciences de l’ingénieur et sciences politiques. Il donnera lieu à des études poussées de nature qualitatives et quantitatives. 

Objectifs

 

Les principaux objectifs d’ACSOBRIC sont les suivants :

  • Analyser l’attachement et les leviers de renoncement aux comportements de consommation
  • Identifier les comportements de sobriété à cibler en priorité par les politique publiques (attachement faible et impact environnemental élevé), à considérer (attachement modéré à fort et impact environnemental élevé) en mettant en lumière les risques associés ;
  • Établir des typologies de consommateurs au sujet de la sobriété et décrire les profils sociaux obtenus ;
  • Étudier les leviers de l’acceptabilité de politiques incitatives à la sobriété sur des comportements ciblés.
3ème Journées Pratiques Alimentaires, Santé et Territoires

3ème Journées Pratiques Alimentaires, Santé et Territoires

3ème Journées Pratiques Alimentaires, Santé et Territoires
16 et 17 mai 2024

Au programme : des communications scientifiques, une table ronde et la présentation des résultats de la 1re édition du baromètre d’image. Trois sessions de communications ont été programmées, la première sur les pratiques alimentaires et la vie de famille, la deuxième sur l’alimentation durable, naturalité et bien-être et la troisième sur les applications et a prise de décision du mangeur.

La table ronde a regroupé différents acteurs des collectivités territoriales et des entreprises agroalimentaires. Celle-ci a été animée par Béatrice Sommier et a réuni Vefa Zanchi et Emmanuelle Jungblut – Co-gérantes de BioBleud, Nathalie Chaline – VP Brest Métropole – Eau et assainissement, économie des transitions et alimentation durable et Jean-Paul Linet – Directeur Qualité et RSE LAÏTA, Groupe EVEN. Pour finir, Camille Chédotal et Kamila Aït Yahia ont présenté les résultats de la 1ère édition du Baromètre de la confiance dans l’alimentation durable de l’OPADE.

Appel à communication – 3ème journée des pratiques alimentaires durables

Appel à communication – 3ème journée des pratiques alimentaires durables

𝐀𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

« Pratiques alimentaires, santé et territoire »

La Chaire PADE organise la 3ème journée interdisciplinaire de recherche sur les pratiques alimentaires, la santé et le territoire qui aura lieu le jeudi 16 mai et vendredi 17 mai (matinée) 2024 à BREST.

💡 Son objectif est de favoriser des échanges interdisciplinaires en incluant les acteurs socio-économiques et académiques, sur l’évolution des pratiques alimentaires ancrées dans un territoire et leurs effets aussi bien micro (sur la santé et le bien-être de l’individu) que macro (au niveau du territoire).

 ⚠ Date limite de réception des communications : Mardi 20 février 2024.

Le projet Mynion se lance au niveau nationnal !

Le projet Mynion se lance au niveau nationnal !

Depuis le lancement en avril dernier, près de 𝟒𝟎𝟎 𝐟𝐨𝐲𝐞𝐫𝐬 𝐛𝐫𝐞𝐭𝐨𝐧𝐬 se sont inscrits à l’étude participative ! 🌊🏡

Toute l’équipe du projet se mobilise et à ce jour, déjà 69 moisissures ont été réceptionnées par les chercheurs de Brest et de Montpellier.

Nous sommes à la moitié du parcours 💪 , il est temps de 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐥’é𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐚𝐮 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 ! Plus il y aura de régions, plus l’étude sera représentative !
📢 𝗗𝗲 𝗕𝗿𝗲𝘁𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗼𝘂 𝗱’𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 !
 

Mon article en 3 minutes – Association française de Marketing

Mon article en 3 minutes – AFM

Kimberley Girardon, post-doctorante, Patrick Gabriel, enseignant chercheur et directeur du laboratoire d’économie et de science de gestion de Brest, nous présente leur article intitulé « Incitation au tri des déchets: expérimentation de signalisations sur point d’apport volontaire » , publié dans la revue « Décisions Marketing »  et co écrit avec Mickaël Dupré, Maître de conférence au sein de l’Université de Polynésie française.

Retrouvez plus d’informations ci-dessous :

Le site de l’AFM: https://www.afm-marketing.org/
Chaine Youtube de l’AFM: https://www.youtube.com/@AFMarketing

 

ANR – Mynion

ANR – Mynion

Pilotage de projet

  • LUBEM UR 3882

Responsable de projet

  • Coton Monika, Enseignante-chercheuse

Contact projet

  • Dr. Monika COTON Enseignante-chercheuse
    monika.coton@univ-brest.fr

    Laboratoire LUBEM UR3882

    Technopôle Brest-Iroise
    29280 Plouzané, FranceTél 02 90 91 51 00

Durée

48 mois
Janvier 2023 – décembre 2026

Budget

604 K€
Financé par l’ANR

ANR – MYNION

MYcotoxiN migratION in moldy foods and exposure at the consumer level: one step further to determine consumer habits, provide safe consumer recommendations and limit food losses

« Les mycotoxines produites dans les aliments moisis : pratiques du consommateur et recommandations pour assurer leur sécurité et limiter le gaspillage alimentaire »

Le projet

Les moisissures altèrent la qualité des produits jusqu’à les rendre impropres à la consommation, conduisant à un gaspillage alimentaire.  Mais elles peuvent également constituer un risque sanitaire car certaines espèces fongiques peuvent produire des mycotoxines susceptibles de migrer dans l’aliment sans que le consommateur ne puisse les détecter. Dans ce contexte, MYNION, projet de recherche financé par l’ANR dans le cadre de l’appel à projet de recherche « Alimentation et Systèmes alimentaires », s’intéresse, d’une part, au comportement des consommateurs vis-à-vis des produits moisis et, d’autre part, à la réalité de la contamination fongique au sein des ménages français via une approche de science participative. Les espèces fongiques contaminantes seront ensuite étudiées pour évaluer leur potentiel de production de mycotoxines et la migration des mycotoxines dans les aliments et ainsi prendre en compte ce risque sanitaire. Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité.

Objectifs

Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque sous l’angle de la contamination fongique des aliments et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité. Ces recommandations seront largement diffusées par les partenaires du projet à destination du grand public et de la communauté scientifique. Ce projet s’inscrit dans les objectifs récemment annoncés pour l’European Green Deal (Pacte vert pour l’Europe) et la stratégie “de la ferme à l’assiette” visant à rendre nos systèmes alimentaires plus durables, et plus largement dans des objectifs généraux de développement durable au niveau mondial.

Partenaires