CELTIC

CELTIC

Laboratoires impliqués

  • Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest – LEGO
  • Laboratoire Géosciences Océan, UBS

Membres du projet pour l’équipe LEGO

  • Agnès LECOMPTE – Professeur des universités Université Bretagne Sud
  • Claire-Lise ACKERMANN – Professeur associé à Rennes School of Business
  • Emna JEBS – Doctorante Université Bretagne Sud

Financement et durée

  • Caisse des Dépôts et Consignation (France Relance 2030), AAP « Territoires intelligents et durables »
  • 3 ans – 2023-2026
  • Pilotage : Lorient Agglomération

Budget LEGO

  • 200 KE

Partenaires

CELTIC

Projet Consortium d’Expertise Lorient Territoire Innovant et Citoyen (CELTIC)

 

Le projet

Le projet CELTIC est coordonné par Lorient Agglomération (chef de file), en consortium avec l’entreprise WATTECO et l’Université Bretagne Sud (UBS) vise à aider le territoire de Lorient Agglomération à faire face aux enjeux écologiques majeurs rencontrés sur le territoire dans par le biais de la donnée numérique.

Objectifs

  1. Déployer de nouveaux systèmes de captation de données, sous la forme de démonstrateurs numériques adaptés aux spécificités territoriales de Lorient Agglomération (territoire côtier nécessitant le contrôle des interfaces marines, territoire en tension sur les ressources en eau et en énergie, environnement naturel très présent à préserver) ;
  2. Améliorer la connaissance, l’analyse et la souveraineté des données récoltées et les centraliser sur la plateforme big data de Lorient Agglomération pour contribuer à un meilleur pilotage des politiques publiques du territoire ;
  3. Ouvrir ces données et leur analyse aux usagers du territoire, favorisant un accès commun pour développer des pratiques individuelles et collectives durables de sobriété sur le territoire.
Trois volets territoriaux relevant des compétences de l’Agglomération ont été ciblées pour la réalisation de ces objectifs, avec un déploiement des infrastructures numériques sur plusieurs sites pilotes parmi les communes de Lorient Agglomération dans le cadre du projet CELTIC, avec un déploiement sur l’ensemble du territoire après le projet :

  • Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (volet GEMAPI) ;
  • Gestion de la consommation en eau des bâtiments et en électricité des infrastructures portuaires relevant de l’Agglomération (volet RESSOURCES) ;
  • Gestion et collecte des déchets sur le territoire (volet DECHETS) ;

L’équipe LEGO intervient sur le volet « Déchets ».

Via les financements apportés par ce projet, Lorient Agglomération va équiper, à titre expérimental, les bacs de collecte d’une partie de ses habitants d’un système de de puces Radio Frequency Identification (RFID). Cette puce permettra de connaitre la fréquence de sortie des bacs des foyers concernés et par ce biais d’avoir une estimation du poids des déchets produits par chaque foyer. La collecte de ces données a un double objectif :

  • Pour Lorient Agglomération : Optimisation des passages des camions de collecte et réduire les coûts de collecte et de la quantité de CO2 émise
  • Pour les usagers : Améliorer la qualité de tri et connaître son impact environnemental.

Ces données seront restituées aux foyers concernés sous une forme pédagogique, via les données d’une plateforme déjà existante, « Lorient Mon Agglo ».

L’objectif est de déterminer si la mise à disposition d’un retour informationnel relatif à la performance du foyer en matière de poids moyen de déchets produit, serait suffisant pour les réduire le volume des déchets produits.

 

Méthodologie

Ce projet de recherche adopte une méthodologie de recherche-action. Nous allons nous servir des données collectées auprès des usagers du territoire de Lorient agglomération.

La première phase de l’étude est la phase qualitative exploratoire. À travers des entretiens semi-directifs, nous explorons ;

  • Les différentes pratiques des foyers en matière de gestion des déchets ménagers : leur manière de gérer les déchets, leur considération du volume de déchet généré
  • Le rôle des pratiques individuelles et leur rôle dans la politique du territoire : l’adaptation des individus face aux changements envisagés (Réduction de la fréquence de collecte du bac des déchets non valorisables, introduction d’une cuve réductrice au niveau des bacs des biodéchets)
  • Le retour informationnel et l’application ‘Mon Agglo’ : l’attitude des usagers à l’égard du puçage des bacs de collecte – utilité perçue et acceptabilité – ainsi que l’intention d’usage de la plateforme -les motivations et les freins liés à l’usage.

Une étude quantitative est prévue pour la seconde phase de l’étude. Une étude longitudinale sera menée. La durée de l’expérimentation est estimée à 1 année (tout au long de l’année 2025).

Cette seconde phase permettra de quantifier l’évolution des comportements des usagers dans le temps.

Nous observerons l’évolution de deux groupes de variables :

  • Les variables attitudinales et comportementales auto-déclarées qui comprennent les données liées au foyer (nombres de personnes, âge, catégorie socio-professionnelle etc.…), les données relatives à leur mode de vie, les attitudes des individus et les comportements liés aux déchets (sensibilité environnementale, attitudes à l’égard des comportements associés…)
  • Les variables comportementales observées relatives aux données collectées via les puces RFID et qui permettent l’estimation du poids des déchets / du foyer
PROMALG-Health – Obtention d’un projet ANR France 2030

PROMALG-Health – Obtention d’un projet ANR France 2030

PROMALG-Health – Obtention d’un projet ANR France 2030

Le projet PROMALG-Health a pour objet de proposer de nouvelles sources de matières premières riches en protéines issues de différentes espèces de macroalgues pour le secteur de la santé. Les prototypes seront testés auprès de publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique : patients âgés (seniors) et patients en long séjour (avec l’aide du CHU de Brest).

Le LEGO est co-responsable de 2 work package (logistique, avec Meriam Karaa; et perceptions et appropriations des consommateurs, avec Morgane Innocent), et aide à la gestion et à la coordination de l’ensemble du projet (Audrey Fontaine).

Le projet démarrera en début d’année 2024.

Équipe LEGO impliquée à date:
Audrey FONTAINE (Coordinatrice du projet), Morgane INNOCENT (Responsable de lot), Mériam KARAA (Responsable de lot), Patrick GABRIEL, Marine LE GALL-ELY, Claire-Lise ACKERMANN, Camille CHEDOTAL, Béatrice SOMMIER, Samuel GUILLEMOT, Mourad MAKACI, Hanane EL BAHRAOUI, Marina DUBOIS (Resp.communication), Cécile MORINIERE (Suivi administratif).

–> Recrutements prévus: un.e doctorant.e, deux post-doctorant.e.s.

CROCO

CROCO

Équipe

  • Annaïck Guyvarc’h
  • Nadine de La Pallière
  • Sébastien Dony
  • Catherine Goullet

Porteur du projet

Durée

1 an
2021 – 2022

Budget

GIS Marsouin : 5 650€

 

 

CROCO

Le crowdfunding et le financement des communes

Le projet

Les communes sont confrontées depuis plusieurs années à des contraintes financières importantes résultant de stratégies d’assainissement des finances publiques nationales. Elles commencent à utiliser le crowdfunding, notamment depuis la publication du décret N°2015-1670 du 16 décembre 2015. Ainsi, les communes disposent d’une nouvelle source de recette pour financer leurs propres projets.

Notre recherche porte sur trois axes :

  1. Quelles sont les motivations des communes pour ce mode de financement (financement supplémentaire, complémentaire, innovant, outil de communication et d’amélioration de la démocratie locale, instrument de politique publique, ) ?
  2. Comment est perçue l’utilisation de ce financement par les administrés (désengagement, amélioration des services publics, participation au débat citoyen et à la construction des politiques publiques, solidarité sociale et territoriale, ) ?
  3. Face à un modèle économique conditionné par un volume d’activités conséquent, les projets portés par les communes constituent-ils de nouveaux débouchés pour les plateformes de crowdfunding ?

 

Productions, réalisations liées au projet

De La Pallière N., Dony S., Goullet C., Guyvarc’h A., Le crowdfunding dans les communes françaises : un outil de financement de l’action publique et de communication, Management et avenir, Editions EMS, 2021, 126 N°6, pp. 39-61

ANR – Mynion

ANR – Mynion

Pilotage de projet

  • LUBEM UR 3882

Responsable de projet

  • Coton Monika, Enseignante-chercheuse

Contact projet

  • Dr. Monika COTON Enseignante-chercheuse
    monika.coton@univ-brest.fr

    Laboratoire LUBEM UR3882

    Technopôle Brest-Iroise
    29280 Plouzané, FranceTél 02 90 91 51 00

Durée

48 mois
Janvier 2023 – décembre 2026

Budget

604 K€
Financé par l’ANR

ANR – MYNION

MYcotoxiN migratION in moldy foods and exposure at the consumer level: one step further to determine consumer habits, provide safe consumer recommendations and limit food losses

« Les mycotoxines produites dans les aliments moisis : pratiques du consommateur et recommandations pour assurer leur sécurité et limiter le gaspillage alimentaire »

Le projet

Les moisissures altèrent la qualité des produits jusqu’à les rendre impropres à la consommation, conduisant à un gaspillage alimentaire.  Mais elles peuvent également constituer un risque sanitaire car certaines espèces fongiques peuvent produire des mycotoxines susceptibles de migrer dans l’aliment sans que le consommateur ne puisse les détecter. Dans ce contexte, MYNION, projet de recherche financé par l’ANR dans le cadre de l’appel à projet de recherche « Alimentation et Systèmes alimentaires », s’intéresse, d’une part, au comportement des consommateurs vis-à-vis des produits moisis et, d’autre part, à la réalité de la contamination fongique au sein des ménages français via une approche de science participative. Les espèces fongiques contaminantes seront ensuite étudiées pour évaluer leur potentiel de production de mycotoxines et la migration des mycotoxines dans les aliments et ainsi prendre en compte ce risque sanitaire. Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité.

Objectifs

Ce projet vise à déterminer des pratiques/scénarii à risque sous l’angle de la contamination fongique des aliments et à donner aux consommateurs des recommandations simples pour réduire le gaspillage alimentaire tout en assurant leur sécurité. Ces recommandations seront largement diffusées par les partenaires du projet à destination du grand public et de la communauté scientifique. Ce projet s’inscrit dans les objectifs récemment annoncés pour l’European Green Deal (Pacte vert pour l’Europe) et la stratégie “de la ferme à l’assiette” visant à rendre nos systèmes alimentaires plus durables, et plus largement dans des objectifs généraux de développement durable au niveau mondial.

Partenaires

PeriWork

PeriWork

Équipe

  • Clément MARINOS, Maître de conférences
  • Sébastien LE GALL, Enseignant-chercheur

Porteur de projet

  • Clément MARINOS, Maître de conférences, UBS

Contact projet

Période

2018-2023

Budget

Aide de l’ANR 290 388 €

 

Partenaires

  • ESO ESPACES ET SOCIETES (Porteur du projet: Gehrard KRAUSS)
  • LIRIS Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales
  • ARUC TÉLUQ, Université du Québec / ARUC (Alliance de recherche université-communauté)
  • York University / Glendon Campus
  • LEGO Laboratoire d’Economie et de Gestion de l’Ouest
  • Université McGill / McGill School of Urban Planning
  • TVES TERRITOIRES, VILLES, ENVIRONNEMENT ET SOCIETE
  • LEMNA LABORATOIRE D’ECONOMIE ET DE MANAGEMENT NANTES ATLANTIQUE

Anr Peri#Work

Le projet Peri#Work cherche à comprendre le rôle des espaces de travail collaboratif sur leurs territoires, en considérant les caractéristiques et trajectoires géographiques et sociales des usagers, leurs interactions et relations à la fois au sein d’un même espace et avec l’extérieur, leurs mobilités, ainsi que leurs projections sur l’avenir.

Le projet

Le projet prend comme point de départ l’observation d’un essaimage croissant des espaces de travail collaboratif hors métropole, parallèlement à la digitalisation de la société. Ce phénomène s’inscrit dans des tendances de transformation sociétale plus globales qui concernent les manières de travailler et d’organiser le travail, les projets de vie, la conciliation entre sphères professionnelle et privée, la sensibilité grandissante aux enjeux écologiques et les rapports à la mobilité et au territoire. Cette tendance existait déjà avant la crise sanitaire Covid-19, mais elle se trouve finalement renforcée par cette dernière, l’amplifiant et la rendant davantage visible. Elle est liée à de nouveaux comportements de travailleurs du savoir qui cherchent à échapper à la ville et qui voient dans les espaces de travail collaboratif hors métropole un moyen pour concilier leurs projets professionnels et de vie, tout en bénéficiant des réseaux technologiques et sociaux. Le profil de cette catégorie réunit un certain nombre de traits communs (même si sa composition reste assez hétérogène) : un certain niveau d’éducation et de formation professionnelle, parfois même sans diplôme, des parcours marqués par des mobilités et bifurcations, une assez grande autonomie et individualité dans l’exercice de l’activité professionnelle (en tant qu’entrepreneur, indépendant ou travailleur autonome, mais aussi parfois en tant que salarié hautement qualifié et expérimenté). Cette population est aujourd’hui assez minoritaire sur les territoires. Cependant, on peut penser qu’elle y apporte du renouveau. Ce projet cherche à comprendre le rôle de ces espaces sur leurs territoires, en considérant les caractéristiques et trajectoires géographiques et sociales des usagers, leurs interactions et relations à la fois au sein d’un même espace et avec l’extérieur, leurs mobilités, ainsi que leurs projections sur l’avenir. 

Les enjeux

Corollaire de l’économie numérique, l’espace de travail collaboratif a essaimé des centres métropolitains vers leurs périphéries proches et éloignées, et vers les petites villes. Ce phénomène récent offre à ces territoires de nouvelles perspectives certes exigeantes, mais prometteuses.
L’économie du savoir a produit des actifs indépendants, nomades et ultra-connectés – les location independent workers, à la recherche de nouveaux modes de vie et rebattant les cartes des rapports au travail, au logement, à la mobilité.
L’espace de travail collaboratif périurbain ou non métropolitain crée des “noeuds”, recoupement de réseaux et de créativité. Il interpelle les décideurs territoriaux sur les nouveaux défis des politiques publiques, y compris sur la question de l’environnement. L’espace de travail collaboratif, s’inscrira-t-il dans le temps et sur son territoire ? Quel est “l’ADN sociologique” des utilisateurs ? Quelles synergies s’y développent ?
Une équipe de recherche pluridisciplinaire canado-européenne rencontrera ces nouveaux travailleurs dans leurs espaces de travail collaboratifs pour, au-delà du phénomène, étudier les prémices d’un changement de société.

 

DAT – ACTM

DAT – ACTM

Équipe

  • Christine Petr
  • Leila Damak
  • Pascale Ertus
  • Céline Jacob
  • Christine Bougeard-Delfosse
  • Jacques Fischer Lokou
  • Laurent Guillet
  • Julie Lassalle
  • Florence Gourlay
  • Jean-François Klein
  • Imane El Hamdi
  • Yolande Piris
  • Michel Gentric
  • Julie Pasquer-Jeanne
  • Claire Maheo
  • Manuelle Aquilina
  • Agnès Lecompte

Porteur du projet

  • Christine Petr: petr@univ-ubs.fr

Durée

2 ans

Budget

120k€

 

 

DATA – ATCM

Accompagnement à la structuration et validation du positionnement d’un axe de recherche spécialisé sur l’utilisation des Data au profit des Activités de Culture et de Tourisme

Objectifs

La transformation digitale de la culture et du tourisme appelle un accompagnement scientifique centré sur les impacts du numérique sur ces secteurs (usages, outils, management, modèles d’affaire, limites, etc.).

En l’absence de structure nationale dédiée, le projet Dat-ACTM vise à former en Bretagne un axe de recherche sur le numérique au service de la culture et du tourisme.

Il s’agit, via la mutualisation des ressources humaines et techniques, de développer et valoriser une expertise en la matière : publications, applications managériales et techniques, partenariats.

Le projet est pluridisciplinaire, en collaboration avec  les collectivités, les acteurs socio-économiques et nos pairs académiques.