MANITRANS

MANITRANS

Pilotage de projet

  • Université Bretagne Occidentale

Responsable de projet

  • Gontier Camille MCF 

Équipe projet

  • Camille Gontier
  • Anne Renoux
  • Nicolas Le Corre
  • Léna Gruas
  • Sylvaine Derycke
  • Thierry Michot
  • Lucie Rey
  • Jérôme Fouilleul
  • Hugo Bourbillères (Rennes 2)
  • Yohann Rech (Rennes 2)
  • Pim Vershuuren (Rennes 2).

Contact projet

Camille Gontier
camille.gontier@univ-brest.fr

Durée

36 mois
Budget

165 559 € HT
Projet financé par 

Partenaires

MANITRANS

Manifestations sportives et culturelles dans les aires protégées : de nouvelles méthodes et des solutions innovantes pour accélérer la transition écologique

 

Le projet

Depuis quelques années, les manifestations sportives et culturelles connaissent un engouement sans précédent dans les espaces naturels protégés (ENP), notamment en région Bretagne. D’une grande diversité de tailles et de formats, ces dernières sont porteuses d’enjeux économiques, socioculturels, territoriaux mais aussi environnementaux, ayant lieu dans des espaces jugés sensibles du point de vue de la biodiversité. Comment alors concilier une demande sociale forte avec des objectifs de conservation ? S’inscrivant dans la dynamique collective initiée par l’Agence Bretonne de la Biodiversité et ses partenaires, le projet MANITRANS vise à répondre à ce questionnement et à développer des solutions permettant la transformation des manifestations en réunissant des acteurs en charge de la gestion des ENP et une équipe de recherche pluridisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales (laboratoires LEGO, LETG, CRBC et LABERS à l’UBO et VIPS de l’Université de Rennes 2). MANITRANS est un projet de recherche-action qui s’inscrit dans les paradigmes des sciences sociales de la conservation, de la sociologie des politiques environnementales et de la sociologie des organisations. Il questionne et vise à renforcer la capacité des organisateurs de manifestations et de toutes les parties prenantes (collectivités locales, membres et bénévoles des organisations sollicitées, partenaires publics et privés, services institutionnels, presse, etc.) à intégrer dans la conception et l’organisation et des événements, les impacts directs et indirects que ces derniers peuvent générer sur les espaces naturels et leur biodiversité (dégradation et pollution des habitats, dérangement d’espèces, impacts paysagers…). En sélectionnant des manifestations traversant des ENP terrestres, littoraux et marins, le projet va s’intéresser à l’ensemble des pratiques et des dispositifs réglementaires, organisationnels et institutionnels en matière d’impacts environnementaux. Privilégiant une approche qualitative et ethnographique, le projet s’attache à comprendre la façon dont ces impacts sont identifiés, perçus et représentés et la manière dont ils sont intégrés à la conception de la manifestation. Sans présager des premières observations, il s’agit ainsi de mesurer la convergence ou l’écart entre les discours des acteurs, les prises de position des organisateurs et les pratiques objectives. Les résultats attendus permettront d’accompagner les acteurs concernés dans une transition opérationnelle active et efficiente et ces travaux alimenteront la démarche Sinapce portée par l’OFB.

Objectifs

 

S’inscrivant dans la thématique « Fréquentation de l’espace », le projet vise d’abord à dresser un état des lieux des pratiques et dispositifs réglementaires, organisationnels et institutionnels en matière d’impacts environnementaux. On s’attachera notamment à montrer la façon dont ces impacts sont identifiés, perçus et représentés et, le cas échéant, la façon dont ils sont intégrés à la conception de la manifestation. Sans présager des premières observations, il s’agira aussi de mesurer la convergence ou l’écart entre les discours des organisateurs et les pratiques qui déterminent la manifestation. Dans le même temps, le projet vise à transformer significativement et durablement les pratiques organisationnelles des manifestations sportives et culturelles. Il s’inscrit donc dans les objectifs 2, 3 et 4 de l’AMI :

 – Objectif 2 : « Comprendre le fonctionnement des activités humaines et les évolutions actuelles ou à venir ». MANITRANS doit permettre de dresser un état des lieux objectif des pratiques organisationnelles en termes d’intégration des enjeux environnementaux, notamment ceux liés à la biodiversité. Cet état des lieux vise à questionner les pratiques réelles des organisateurs de manifestations qui se déroulent en aires protégées. Il s’agira aussi de recenser les parties prenantes des manifestations, d’identifier leur rapport aux enjeux environnementaux (perception des contraintes et des leviers) et leurs influences éventuelles sur les organisateurs. 

Objectif 3 : « Etudier les facteurs de réussite de l’accompagnement des pratiques d’activités humaines vers une meilleure compatibilité avec la biodiversité ». MANITRANS est un projet de recherche action dont un des principaux objectifs est de permettre l’intégration réelle des enjeux de biodiversité dans la conception et l’organisation des manifestations sportives et culturelles. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’identifier les conditions qui permettent l’intégration de ces enjeux.

Le projet s’attache donc à :

– identifier les facteurs de réussite et les bonnes pratiques d’une manifestation respectueuse des sensibilités écologiques de l’espace naturel.

– identifier les contraintes et les freins à l’intégration du paradigme environnemental dans toutes ses dimensions (politique, gouvernabilité, réglementaire, représentations sociales et culturelles, coordination des acteurs privés et institutionnels, etc.).

– développer des outils managériaux innovants capables de transformer les pratiques organisationnelles. Ces outils devront avoir un caractère transférable et généralisable. 

Objectif 4 : « Identifier les conditions nécessaires et construire les outils adaptés au succès des transferts d’expérience ». MANITRANS est un projet construit sur une méthode qualitative mais nous faisons l’hypothèse qu’au-delà des spécificités propres à chaque manifestation, les résultats des enquêtes seront généralisables et transférables à l’échelle nationale dans la mesure où, en France, le contexte économique et institutionnel des événements est relativement homogène. Par l’analyse statistique des données textuelles (discours, document), par le codage des entretiens et par la construction de typologies de manifestations, les résultats pourront être bancarisés et largement diffusés auprès des organisateurs de manifestations, des gestionnaires d’aires protégées, des institutions et des services instructeurs des dossiers.

 

Résultats attendus

  • Résultat 1 : approfondir et affiner la connaissance des caractéristiques et des finalités des organisations de manifestations par la construction de modèles organisationnels idéal-typiques.
  •   Résultat 2 : dresser un état des lieux exhaustif et multidimensionnel des pratiques environnementales chez les organisateurs de manifestations sportives et culturelles. Les utilisateurs probables des résultats seront d’abord les organisateurs de manifestations, puis les gestionnaires d’aires protégées et les acteurs institutionnels (services instructeurs notamment) et enfin les éventuels partenaires publics.
  • Résultat 3 : Identifier et formaliser les relations officielles et officieuses entre les organisateurs, les gestionnaires d’aires protégées et les services instructeurs. Déterminer les modèles relationnels favorisant l’intégration et le maintien des enjeux de biodiversité par les organisateurs.
  • Résultat 4 : Définir la carte des réseaux et des interactions des parties prenantes et objectiver leur relation aux enjeux environnementaux et au respect de la biodiversité dans l’organisation de la manifestation. Il s’agira ici de montrer comment les différentes parties prenantes des manifestations, et en premier lieu les gestionnaires et autres partenaires publics et privés, interviennent dans la prise en compte des logiques environnementales.
  • Résultat 5 : faire un état des lieux du niveau de connaissance et de maîtrise des enjeux environnementaux et notamment de biodiversité chez les organisateurs. Mesurer en quoi ce niveau de connaissance intervient dans la conception et la régulation des événements sportifs et culturels.
  • Résultat 6 : Dans une approche organisationnelle et systémique, déterminer chez les organisateurs les canaux de prises de décision qui permettent l’arbitrage entre les logiques événementielles et les enjeux environnementaux.
  • Résultat 7 : Concevoir, produire et diffuser des outils d’aide à l’accompagnement des organisateurs de manifestation dans l’intégration des enjeux environnementaux et la protection de la biodiversité.
  • Résultat 8 : enrichir le guide d’accompagnement V1 des organisateurs de manifestations sportives et culturelles dans les espaces naturels de Bretagne produit par l’Agence Bretonne de la Biodiversité. Les résultats du projet MANITRANS intégreront notamment des solutions et des dispositifs éprouvées au regard des pratiques réelles des organisateurs et des gestionnaires. Ces résultats seront aussi mobilisés afin d’alimenter la base de données des manifestations sportives et culturelles en Bretagne.
  • Résultat 9 : par l’organisation des différents temps de rencontre, d’échange, de travail et de restitution (ateliers, journées de recherche-action, etc.) contribuer à la structuration d’espaces et de dispositifs dédiés à la mise en relation des gestionnaires et des organisateurs de manifestations.
HALIOKER

HALIOKER

Pilotage de projet

  • Université Bretagne Occidentale
  • IUT de Quimper

Responsable de projet

  • Pascal LE FLOC’H – Directeur adjoint UMR AMURE – Directeur de l’IUT de Quimper

Équipe projet

  • Sylvie CODO Enseignant-chercheur IUT de Quimper
  • Meriam KARAA Enseignant-chercheur IUT de Quimper
  • Annick TAMARO Enseignant-chercheur IUT de Quimper

Contact projet

Meriam KARAA
meriam.karaa@univ-brest.fr

Durée

24 mois
Du 03/02/2025 au 02/02/2027

Budget

93 k€
Projet financé par la région Bretagne

Partenaires

HALIOKER

Garantir un accès aux ressources HALIeutiques aux cOnsommateurs du territoire de la Cornouaille – KER

 

Le projet

L’offre de produits de la mer débarqués par les flottilles françaises a chuté de 50% en trois décennies. Les ventes en halles à marée atteignaient 300 milles tonnes en 1994. En 2023, le volume dépasse tout juste 150 milles tonnes. Les sept criées de Cornouaille pesaient un quart de la production nationale sur les années 1990. Les statistiques les plus récentes indiquent une part désormais inférieure à 20%. La baisse de l’offre disponible suit un rythme plus fort en Cornouaille qu’à l’échelle du pays. Les causes sont connues : surpêche, renchérissement du coût du carburant, impact du Brexit, réchauffement climatique. Dans ce contexte, le risque est élevé de priver les ménages du territoire d’un accès à une offre réduite et exportée vers des marchés plus rémunérateurs. Le projet HALIOKER réunit les compétences du territoire de Cornouaille en matière de formation (IUT, ESIAB, Lycée Chaptal), de recherche (LUBEM, LBCM, LEGO, AMURE) et trois partenaires associatifs (Les Paniers de la Mer, Aux Goûts du Jour) et un tiers veilleur (Technopole de Cornouaille). L’ensemble des acteurs cherchent des solutions techniques et des solutions logistiques et commerciales pour proposer aux ménages de Cornouaille des produits transformés à partir d’espèces moins recherchées par les consommateurs. C’est à partir de la chaine de valeur que chaque partenaire contribuera à la recherche de solutions, autour d’un concept-clé, celui de la dynamique territoriale de connaissance reconnaissant le rôle du consommateur (Dewals et al., 2024).

Objectifs

 

  • Analyser la filière des produits de la mer à l’échelle du territoire de la Cornouaille (ports de pêche, communautés de communes, acteurs de la distribution).
  • Valoriser des espèces peu exploitées (congre, grondin, …) par des procédés de transformation et de conservation innovants.
  • Étudier les attentes et comportements des consommateurs locaux en matière de produits de la mer (perceptions, satisfaction, acceptabilité de nouvelles offres), ainsi que les besoins des acteurs professionnels de la filière.
  • Expérimenter des solutions techniques, commerciales et logistiques pour la valorisation des espèces locales et peu connues.
  • Accompagner les acteurs du territoire (restauration, distribution solidaire, insertion professionnelle) vers des pratiques durables et inclusives.
  • Associer recherche et formation en croisant sciences de l’aliment, sciences sociales, gestion et marketing.
  • Conduire une démarche participative impliquant les associations, entreprises et salariés en insertion.

Résultats attendus

  • Données consolidées sur :
    – volumes, prix et espèces débarquées (FranceAgriMer),
    – attentes et comportements des consommateurs de Cornouaille,
    – conditions de travail et qualité de vie des salariés impliqués dans la filière.
  • Solutions techniques validées pour la conservation, la transformation et le conditionnement de nouvelles espèces.
  • Études socio-économiques : potentiel des espèces, viabilité économique, durabilité des stocks et filière.
  • Outils opérationnels pour la restauration locale et les circuits solidaires (Paniers de la Mer, Aux Goûts du Jour).
  • Innovations pédagogiques intégrant étudiants et enseignants-chercheurs dans une démarche appliquée et interdisciplinaire.
  • Recommandations stratégiques pour surmonter les freins identifiés (offre fluctuante, acceptabilité des consommateurs, équilibre économique, leviers organisationnels, …).

 

ANR ACSOBRIC

ANR ACSOBRIC

Pilotage de projet

  • Université Bretagne Sud

Responsable de projet

  • Agnes Lecompte, Professeur sciences de gestion, IAE Bretagne Sud

Équipe projet

  • Agnes Lecompte, IAE Bretagne Sud, laboratoire LEGO
  • Isabelle Dabadie, IAE Bretagne Sud, laboratoire LEGO
  • Marine Legall-Ely, IAE Brest, laboratoire LEGO
  • Thibaut Lecompte, Université Bretagne Sud, laboratoire IRDL
  • Yann Guével, Université Bretagne Sud, laboratoire IRDL
  • Laurent Bertrandias, TBS Education
  • Mathieu Alemany-Oliver, TBS Education
  • Yohan Bernard, Université de Franche Comté, laboratoire CREGO
  • Jean-Baptiste Welté, IAE Dijon, laboratoire CREGO
  • Mathidle Szuba, Sciences Po Lille, laboratoire CERAPS
  • Clothilde Saunier, Sciences Po Lille, laboratoire CERAPS

Contact projet

Agnes Lecompte
agnes.lecompte@univ-ubs.fr

Durée

42 mois
1er janvier 2025 – 1er juillet 2028

Budget

437 KE
Projet financé par l’ANR

Partenaires

ANR ACSOBRIC

ACceptabilité de la SOBRIété par les consommateurs face aux enjeux Climatiques

 

Le projet

L’accord de Paris, adopté en 2015 par la CNUCC donne un cap de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial, afin de limiter le réchauffement de la planète. Toutes les catégories d’acteurs doivent contribuer à cette transition (les pouvoirs publics, les entreprises, le monde financier, etc.), notamment les consommateurs à travers leurs choix de consommation (Carbone4, 2019). L’adoption de modes de vie ayant moins d’impact sur l’environnement est appréhendé à travers le concept de sobriété, autrement dit l’idée de se limiter à ce qui est « suffisant » en réduisant globalement son niveau de consommation.  Se pose alors la question des moyens nécessaires pour changer massivement et rapidement les comportements des consommateurs dans un contexte d’urgence climatique (HCC, 2023). Faire reposer ces transitions sur les prises de conscience individuelles est de ce point de vue largement insuffisant. Le projet ACSOBRIC part de l’éventualité d’une sobriété « normative », c’est-à-dire impulsée par les pouvoirs publics et pilotée par des objectifs environnementaux (Francois-Lecompte et Bertrandias, 2024). Dans cette approche, les comportements individuels de réduction de consommation sont encouragés, accélérés voire rendus obligatoires. A titre d’exemple, les pouvoirs publics mettent déjà en place des campagnes de sensibilisation, des mesures de tarification incitative voire de restriction en particulier de l’eau dans certains territoires. Mais qu’en est-il de comportements de consommation à fort impact environnemental tels que la consommation de viande, l’usage de la voiture personnelle et de l’avion ? Un verrou majeur d’une sobriété « normative » est celui de l’acceptabilité par les individus des mesures qui s’imposent à lui car elles renversent la vision dominante d’un consommateur souverain (Heiskanen, Mont et Power, 2014).

ACSOBRIC a donc pour objectif central d’aider les décisions de politique publique en matière environnementale, en (1) identifiant les comportements de consommation sur lesquels faire porter prioritairement des mesures de sobriété normative, ainsi qu’en (2) explorant les mesures de politiques publiques permettant de minimiser le risque de contestation sociale.La réalisation de ce double objectif nécessite en particulier l’analyse des comportements sobre selon deux perspectives complémentaires : leur efficacité d’un point de vue environnemental, ainsi que celle du coût du renoncement pour les individus, inversement lié à leur degré d’attachement au comportement. Cette notion d’attachement combine liens affectifs et dépendance au comportement (Bonnet, Landivar et Monnin, 2021). La combinaison de ces deux dimensions d’efficacité et d’attachement pourrait guider efficacement les politiques publiques en identifiant les comportements à cibler en priorité et d’autres à considérer par la promotion de mesures alternatives et de récits qui rendent le renoncement acceptable.

Cette cartographie des comportements est au centre du projet ACSOBRIC.

Le projet ACSOBRIC s’appuie sur 3 disciplines : marketing (comportement du consommateur), sciences de l’ingénieur et sciences politiques. Il donnera lieu à des études poussées de nature qualitatives et quantitatives. 

Objectifs

 

Les principaux objectifs d’ACSOBRIC sont les suivants :

  • Analyser l’attachement et les leviers de renoncement aux comportements de consommation
  • Identifier les comportements de sobriété à cibler en priorité par les politique publiques (attachement faible et impact environnemental élevé), à considérer (attachement modéré à fort et impact environnemental élevé) en mettant en lumière les risques associés ;
  • Établir des typologies de consommateurs au sujet de la sobriété et décrire les profils sociaux obtenus ;
  • Étudier les leviers de l’acceptabilité de politiques incitatives à la sobriété sur des comportements ciblés.
NATCL’INN

NATCL’INN

Pilotage de projet

  • LEGO ADRIA

Responsable de projet

  • Camille CHEDOTAL, Enseignante-chercheure

Équipe projet

  • Fayrouz AKRIM MORVAN, Ingénieure de recherche

  • Camille CHEDOTAL, Enseignante-chercheure

  • Annick TAMARO, MCF

  • Morgane INNOCENT, MCF HDR

  • Patricia SIBERIL, MCF

  • Hugo VALLERIE, Doctorant

Contact projet

Fayrouz AKRIM MORVAN
Ingénieure de recherche
Laboratoire LEGO
fayrouz.akrimmorvan@univ-brest.fr

Durée

4 ans
Janvier 2024 – Avril 2027

Budget

700 K€
Le projet NATCL’INN a été labellisé par le Pôle de Compétitivité Valorial et a reçu le soutien de la Région Bretagne, de la Région Pays de la Loire et de Quimper Bretagne Occidentale

Partenaires

NATCL’INN

Prototypage d’un outil d’arbitrage d’orientations techniques en agro-alimentaire permettant de répondre aux attentes et représentations de naturalité des consommateurs

 

Le projet

  • Mieux comprendre les représentations de la naturalité par les consommateurs et qualifier leurs perceptions par rapport à l’offre actuelle des entreprises agroalimentaires
  • Identifier et sélectionner des marqueurs de naturalité pertinents pour différents types de produits pour une approche multiproduits
  • Prototyper une 1ère version d’un outil évolutif d’arbitrage multicritères par un couplage innovant d’approche statistique et d’argumentation logique

Faire la preuve de concept par une étude de faisabilité

Objectifs

LEGO
Mieux comprendre les représentations de la naturalité par les consommateurs
Identifier les pratiques industrielles actuelles et futures
Connaître l’efficience des marqueurs naturalité/consommateurs
Evaluer la composante psycho-ergonomique du prototype (démarche d’usage/fonctionnalité centrées utilisateur)

ADRIA
Recueillir et mettre en évidence des leviers et solutions techniques pour marquer la naturalité des produits alimentaires
Réaliser le cahier des charges fonctionnel d’un démonstrateur de naturalité (simulateur + outil pédagogique)
Evaluer le potentiel économique d’une offre de service des solutions innovantes pour ldes professionnels de l’agroalimentaire

INRAE
Formaliser les connaissances par la qualification et l’intégration du vocabulaire des marqueurs de naturalité
Choisir et adapter des méthodologies d’arbitrage multicritère et d’argumentation des préférences
Concevoir et mettre en place l’outil d’aide à la décision (architecture, modèle, analyse de données)

Les Partenaires Industriels
Apporter leurs expériences “terrain” (pratiques actuelles, contraintes opérationnelles et besoins spécifiques).
Concevoir des prototypes alimentaires selon le cahier des charges fixé en interaction forte avec ADRIA
Accueillir/suivre les terrains d’expérimentation/observation aux travaux scientifiques

 

Résultats

Les cinq principaux livrables attendus tout au long du Projet sont :

  • Des rapports d’études sur de nouvelles connaissances aux concepts de naturalité et de leur prise en compte dans la recherche de solutions pour la formulation et l’emballage des produits alimentaires
  • Un référentiel partagé évolutif sur les marqueurs de naturalité (vocabulaire sous forme d’ontologie)
  • Un modèle conceptuel intégrant les arguments et les préférences des acteurs
  • Un simulateur basé sur un arbre de décisions adapté à chaque type de produits visant au développement d’un logiciel, outil d’aide à la décision
  • Une étude de faisabilité technico-économique approfondie
PROMALG-Health – ANR France 2030

PROMALG-Health – ANR France 2030

Pilotage de projet

  • Université de Bretagne Occidentale | Université Bretagne Sud

Responsable de projet

  • Coordination scientifique : Nathalie BOURGOUGNON (LBCM)
  • Coordination opérationnelle : Audrey FONTAINE (LEGO)

Équipe projet

 

  • Audrey FONTAINE (Co-responsable du WP1, IGE)
  • Morgane INNOCENT (Co-responsable du WP7, EC)
  • Meriam KARAA (Co-responsable du WP6, EC)
  • Marine LE-GALL ELY (PR, Co-directrice thèses ADAPTALG et DEMALG)
  • Samuel GUILLEMOT (EC, Co-directeur thèse ADAPTALG)
  • Claire-Lise ACKERMANN (EC, Co-directrice thèse DEMALG)
  • Apolline BARBOT (doctorante ADAPTALG)
  • Fatma BEN BRAHIM (doctorante DEMALG)
  • Kimberley GIRARDON (IGR)
  • Camille CHEDOTAL (IGR)
  • Béatrice SOMMIER (EC)
  • Mourad MAKACI (EC)
  • Hanane EL BAHRAOUI (EC)
  • Philippe BREST (EC)
  • Marina LAOUNI (Chargée de communication du LEGO)
  • Chantal LE GOFF (Secrétaire du LEGO)
  • Laboratoire associé sur WP7 : GRANEM (Gaëlle PANTIN-SOHIER et Fanny THOMAS)

 

Contact projet

Durée

5 ans
2024-2028

Budget

2 999 807€
Financé par l’ANR Programme France 2023

Partenaires

 

France Haliotis ; Algue Service (Bord à Bord), Actalia, CHU de Brest, UBO (LEGO, LEMAR), UBS (LBCM, IRDL), INRAE/AgroParisTech (NuMeCan, PNCA, STLO)

 

PROMALG-Health

Des protéines d’algues pour une alimentation saine
et durable à l’hôpital

Le projet

Le projet PROMALG-Health propose de nouvelles sources de matières premières riches en protéines pour le secteur de la santé issues de différentes espèces de macroalgues Ulva sp., Palmaria palmata et Gracilaria sp. Porté par un consortium d’universitaires, d’industriels et d’acteurs du secteur, et soutenu par un conseil scientifique, le projet s’adresse ainsi à toute la filière, de la production de la biomasse jusqu’à la consommation de produits finis (TRL 6) en tenant compte des réglementations en matière de santé et de sécurité.

Le projet propose de répondre à plusieurs défis et verrous:
① Offrir des algues enrichies en protéines (PE-S) par une aquaculture biologique innovante.

② Proposer des ingrédients algaux enrichis en proteines (PE-I). En raison de la complexité de la paroi des algues et des fortes interactions entre les polysaccharides et les protéines, l’extraction des protéines reste le principal défi. Différentes technologies innovantes de pré-traitement de la biomasse et d’extraction éco-responsables seront testés à l’échelle laboratoire puis au niveau industriel.

③ En France, la faible consommation d’algues marines a conduit à un manque de recherche in vivo en matière de biodisponibilité, limitant dès lors la comparaison de la qualité des protéines d’algues avec d’autres sources protéiques. Nous proposons d’évaluer la digestibilité des protéines des macroalgues et d’étudier leurs effets sur la santé à l’aide de modèles pré-cliniques et d’une étude clinique.

④ Par ailleurs, bien que le potentiel des macroalgues comme sources alternatives de protéines ait été identifié, les caractéristiques fonctionnelles de ces protéines et leur utilisation en tant qu’ingrédients alimentaires ne sont pas totalement identifiées. Ainsi, les PE-S et PE-I seront préparés et évalués dans l’environnement opérationnel de l’Unité de Production Culinaire du CHU de Brest pour répondre aux enjeux généraux environnementaux et spécifiques à la lutte contre la dénutrition protéique auxquels doit faire face le secteur santé. Les prototypes seront testés auprès de publics nécessitant une attention particulière en matière d’apport protéique : patients âgés (seniors) et patients en long séjour. Conscient de la législation alimentaire, notamment Novel Food, le consortium sollicitera un cabinet expert sur ces aspects sur toute la durée du projet. Une attention particulière sera également accordée à l’absence de métaux lourds, de pathogènes et d’allergènes à chaque étape.

⑤ Peu de travaux ont été menés jusqu’à présent sur l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits issus des algues et encore moins dans une démarche d’ACV de filière. Une évaluation multicritère, environnementale, économique et logistique, de la chaîne alimentaire des protéines de macroalgues, sera proposée afin de mettre en évidence les obstacles et les moteurs de la construction d’une filière durable.

⑥ Enfin, les verrous relatifs aux perceptions des consommateurs et à l’appropriation des algues comme source alternative de protéines seront étudiés d’un point de vue général et spécifique. De nouvelles connaissances sur la potentielle transition de la structure de l’assiette des français seront aussi recherchées, sujet qui reste encore sous exploré, en parallèle de l’acceptabilité d’aliments peu traditionnels dans nos cultures. Ces études seront menées auprès des consommateurs, auprès du public cible du projet, seniors et patients en long séjour, et des professionnels de santé, utilisateurs et prescripteurs. Des approches qualitatives, quantitatives et expérimentales, dont une méthode innovante s’appuyant sur la réalité virtuelle, seront utilisées.

⑦ Ce projet collaboratif vise par ailleurs à  renforcer la filière et l’image des algues en France et particulièrement en Bretagne, à dynamiser et consolider les jeunes entreprises en diversifiant leur offre ainsi qu’à former de jeunes chercheurs et créer de nouveaux emplois dans le secteur de l’alimentation et de la santé.

 

 

Partenaires

CELTIC

CELTIC

Laboratoires impliqués

  • Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest – LEGO
  • Laboratoire Géosciences Océan, UBS

Membres du projet pour l’équipe LEGO

  • Agnès LECOMPTE – Professeur des universités Université Bretagne Sud
  • Claire-Lise ACKERMANN – Professeur associé à Rennes School of Business
  • Emna JEBS – Doctorante Université Bretagne Sud

Financement et durée

  • Caisse des Dépôts et Consignation (France Relance 2030), AAP « Territoires intelligents et durables »
  • 3 ans – 2023-2026
  • Pilotage : Lorient Agglomération

Budget LEGO

  • 200 KE

Partenaires

CELTIC

Projet Consortium d’Expertise Lorient Territoire Innovant et Citoyen (CELTIC)

 

Le projet

Le projet CELTIC est coordonné par Lorient Agglomération (chef de file), en consortium avec l’entreprise WATTECO et l’Université Bretagne Sud (UBS) vise à aider le territoire de Lorient Agglomération à faire face aux enjeux écologiques majeurs rencontrés sur le territoire dans par le biais de la donnée numérique.

Objectifs

  1. Déployer de nouveaux systèmes de captation de données, sous la forme de démonstrateurs numériques adaptés aux spécificités territoriales de Lorient Agglomération (territoire côtier nécessitant le contrôle des interfaces marines, territoire en tension sur les ressources en eau et en énergie, environnement naturel très présent à préserver) ;
  2. Améliorer la connaissance, l’analyse et la souveraineté des données récoltées et les centraliser sur la plateforme big data de Lorient Agglomération pour contribuer à un meilleur pilotage des politiques publiques du territoire ;
  3. Ouvrir ces données et leur analyse aux usagers du territoire, favorisant un accès commun pour développer des pratiques individuelles et collectives durables de sobriété sur le territoire.
Trois volets territoriaux relevant des compétences de l’Agglomération ont été ciblées pour la réalisation de ces objectifs, avec un déploiement des infrastructures numériques sur plusieurs sites pilotes parmi les communes de Lorient Agglomération dans le cadre du projet CELTIC, avec un déploiement sur l’ensemble du territoire après le projet :

  • Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (volet GEMAPI) ;
  • Gestion de la consommation en eau des bâtiments et en électricité des infrastructures portuaires relevant de l’Agglomération (volet RESSOURCES) ;
  • Gestion et collecte des déchets sur le territoire (volet DECHETS) ;

L’équipe LEGO intervient sur le volet « Déchets ».

Via les financements apportés par ce projet, Lorient Agglomération va équiper, à titre expérimental, les bacs de collecte d’une partie de ses habitants d’un système de de puces Radio Frequency Identification (RFID). Cette puce permettra de connaitre la fréquence de sortie des bacs des foyers concernés et par ce biais d’avoir une estimation du poids des déchets produits par chaque foyer. La collecte de ces données a un double objectif :

  • Pour Lorient Agglomération : Optimisation des passages des camions de collecte et réduire les coûts de collecte et de la quantité de CO2 émise
  • Pour les usagers : Améliorer la qualité de tri et connaître son impact environnemental.

Ces données seront restituées aux foyers concernés sous une forme pédagogique, via les données d’une plateforme déjà existante, « Lorient Mon Agglo ».

L’objectif est de déterminer si la mise à disposition d’un retour informationnel relatif à la performance du foyer en matière de poids moyen de déchets produit, serait suffisant pour les réduire le volume des déchets produits.

 

Méthodologie

Ce projet de recherche adopte une méthodologie de recherche-action. Nous allons nous servir des données collectées auprès des usagers du territoire de Lorient agglomération.

La première phase de l’étude est la phase qualitative exploratoire. À travers des entretiens semi-directifs, nous explorons ;

  • Les différentes pratiques des foyers en matière de gestion des déchets ménagers : leur manière de gérer les déchets, leur considération du volume de déchet généré
  • Le rôle des pratiques individuelles et leur rôle dans la politique du territoire : l’adaptation des individus face aux changements envisagés (Réduction de la fréquence de collecte du bac des déchets non valorisables, introduction d’une cuve réductrice au niveau des bacs des biodéchets)
  • Le retour informationnel et l’application ‘Mon Agglo’ : l’attitude des usagers à l’égard du puçage des bacs de collecte – utilité perçue et acceptabilité – ainsi que l’intention d’usage de la plateforme -les motivations et les freins liés à l’usage.

Une étude quantitative est prévue pour la seconde phase de l’étude. Une étude longitudinale sera menée. La durée de l’expérimentation est estimée à 1 année (tout au long de l’année 2025).

Cette seconde phase permettra de quantifier l’évolution des comportements des usagers dans le temps.

Nous observerons l’évolution de deux groupes de variables :

  • Les variables attitudinales et comportementales auto-déclarées qui comprennent les données liées au foyer (nombres de personnes, âge, catégorie socio-professionnelle etc.…), les données relatives à leur mode de vie, les attitudes des individus et les comportements liés aux déchets (sensibilité environnementale, attitudes à l’égard des comportements associés…)
  • Les variables comportementales observées relatives aux données collectées via les puces RFID et qui permettent l’estimation du poids des déchets / du foyer